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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 00:03

 

Certaines passions peuvent se compléter avec grâce,

Quand celle des sopranos à la voie cristalline s'associe à celle des très jolies rouquemoutes,

Nous touchons au Divin !

 

 

Dame Patricia Petibon est une Reine de la Nuit remarquable,


 

 

 

Extrait de la Turlutte Enchanteresse de Zartmo

 

 

Et du jour aussi,

Au répertoire varié,

Ici dans Lulu

Je vois mal La Monserrat dans le même costume de scène :)


 

patricia petibon- lulu

 

 

 

Si vous aviez raté le formidable chef-d’œuvre de Francis Poulenc en décembre,

Dialogues des Carmélites

 

 

Œuvre contemporaine, éminemment contemporaine,

Qui nous conte le  saint martyr des Carmélites de Compiègne,

Tombées sous la Terreur pour leur liberté d'aimer Dieu,

La jeune novice, par solidarité pour ses sœurs,

Tout en chantant le Salve Regina au pied de la guillotine.


 

carmélites de compiègne-01

 

 

Horrible Terreur, Ignoble Terreur

Qui portât en elle le germe de tous les génocides à venir,

Le tout, au nom du Bien ! Sic !!!

 

Des Vendéens, aux goulags en passant par les massacres de la Guerre d'Espagne à Dresde,

Alors quand madame Peillon nous déclare que la révolution n'est pas encore terminée,

Il y a de quoi frémir !

 

Prisonniers de leur idéologie complètement folle, nous en sommes à la censure, l'invective, la désinformation, le mensonge, la plus mauvaise foi qui soit, le fanatisme jusqu’au-boutisme,

Et déjà la haine, la véritable haine,

 

Il n'y a qu'à voir le voleur condamné par la justice, Emmanuelli, devenir fou furieux face à Zemmour,

 

Quand les milices antifa peuvent casser la gueule, détruire des librairies, en toute impunité,

Quand dans tous les pays de l'empire des banksters l'on prépare des camps avec des miradors, pour l'instant vide, et dans le plus grand secret médiatique,

Nous ne sommes plus très loin d'un revival 1793 !

 

 

Alors oui, l'opéra de Poulenc sur un livret de Bernanos

Se doit d'être célébré.

 

Si en plus les  critiques dithyrambes nous y  invitent,

 

« Il fallait être gonflé (ou inconscient) pour penser intéresser, en 1957, avec cette histoire des Carmélites de Compiègne, guillotinées à la fin de la Terreur.

Parler de la grâce divine à l’heure de Sartre et de Camus, rappeler le fanatisme de la Révolution française quand tous les historiens de celle-ci en faisaient une lecture où Robespierre était le génial précurseur de Marx.

Le faire dans un langage musical  « accessible » à l’époque de la musique sérielle...


Bien sûr le texte y est pour beaucoup.

Celui de Bernanos, l’auteur de la pièce (même revu par Poulenc):

on a rarement entendu dans un opéra une langue aussi belle, parlant de choses aussi intelligentes avec des mots tout simples, presque du quotidien.

Mais ce texte, qui parait presque impossible à mettre en musique quand on le lit, Poulenc y parvient par des phrases musicales amples, des rythmes qui épousent sa respiration naturelle, avec une évidence et une élégance absolues...

 

La scène finale –une des plus belles de toute l’histoire de l’Opéra-,

la montée à la guillotine des Carmélites au son d’un « Salve Regina » dont les voix s’effacent peu à peu.. »

 

« I have seen a number of striking productions of this opera...

But this new production at the Theatre des Champs Elysees must go down as one of the most remarkable. »

 

 

Profitons encore de la Liberté d'Internet,

Applaudissons nous aussi au triomphe de La Petibon et de ses camarades !

 

 

 

 

 

Poulenc- Les Dialogues des Carmélites – Paris 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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